GRIGNON Georges

 

1927-2005

 

` sommaire

Plusieurs textes de Georges Grignon dans les lettres du Musée

ELOGE FUNEBRE

Il me revient l'insigne honneur de retracer la mémoire du Doyen Georges GRIGNON. Avoir été son élève depuis 40 ans vous expliquera la peine et l'émotion que j'éprouve.

Il s'est éteint au milieu du mois d'août dernier, des suites d'une maladie longue, particulièrement douloureuse, qu'il a assumée avec sérénité. Il ne souhaitait pas l'évoquer. Il savait sa fin proche, mais il plaçait par dessus tout l'accomplissement des missions qu'il s'était fixé. A son domicile sa chambre médicalisée était encombrée des nombreux documents nécessaires à l'exposition qu'il avait conçue pour la Faculté de Médecine. Il comptait mener à bien cette manifestation qui fut sa dernière réussite. C'était un homme de courage.

Né le 12 juillet 1927 en Haute Marne, il aborde les études scientifiques et médicales en 1945. Dès 1948 attiré par « l'enthousiasme et la foi » du professeur Remy COLLIN, il entre comme moniteur au Laboratoire d'Histologie, commence à enseigner et s'inscrit dans la grande lignée de l'école morphologique Nancéienne.

L'admiration qu'il portait au Doyen Antoine BEAU et à son enseignement d'anatomie fait qu'il défendra jusqu'à sa mort l'unicité de la science morphologique, qu'elle soit macroscopique ou microscopique, normale ou pathologique.

Il publie dès 1950 ses premiers résultats sur l'organogenèse de l'hypophyse, sujet de recherche qui fera l'objet de sa future thèse. C'est pour ce travail qu'il fera à plusieurs reprises le trajet vers Bruxelles pour travailler avec le professeur Marc HERLANT dont il gardera le plus profond respect et des préparations histologiques de grande qualité technique.

Il est inscrit sur la liste d'aptitude aux fonctions de chef de travaux d'Histologie Embryologie, l'année même de sa thèse en 1956 et il est distingué par plusieurs prix dont celui de l'Académie Nationale de Médecine.

En 1959 il est délégué dans les fonctions d'agrégé d'Histologie et réussira son agrégation en 1961. De ce concours il gardera le souvenir d'une entraide entre de jeunes gens passionnés comme lui et les amitiés solides de ses futures collègues nationaux (les Professeurs André GUILLEME de Toulouse, Roland MAROT de Bordeaux et Raymond SEITE de Marseille). C'était un homme de fidélité.

C'est l'époque où commencent à apparaître les premiers microscopes électroniques commercialisés en France. Il travaille régulièrement dans l'équipe de GRASSET à Paris pour se familiariser avec l'observation ultrastructurale, alors que son épouse s'initie à la technique d'obtention des coupes fines. Très rapidement il prend contact avec le professeur Wilhelm BERNARD, et permet l'acquisition à Nancy d'un des premiers microscopes électroniques provinciaux, avec le soutien du CNRS. C'était un homme de curiosité scientifique

L'appareil est installé dans les caves de la rue Lionnois. Les locaux sont exigus, inondables (il fallait éponger en cas de gros orage, autour de la cuve à haute tension). On se croisait difficilement dans les couloirs en se plaçant de profil, on en profitait pour se montrer les derniers clichés obtenus. Un deuxième microscope était acquis et réduisait encore plus la place de chacun.

De 1965 à 1974 toutes les équipes de recherche biologiques universitaires, de nombreux services hospitaliers, ont eu une collaboration avec le professeur GRIGNON, comme en témoignent les très nombreuses publications de cette période. Se côtoyaient toutes les disciplines scientifiques et les assistants du Laboratoire étaient réanimateur (H. LAMBERT), pédiatre (M. VIDAILHET), gynécologue (M. SCHWEITZER), néphrologue (J-L. ANDRE), cancérologue (P. BEY), gériatre (J.M. SEROT). On rencontrait des neurobiologistes (professeur DELORME actuellement à Lille), des spécialistes des champignons (O. REISINGER). Les échantillons observés étaient très variés : Tissus normaux, préparations expérimentales, cultures de cellules pathologiques, particules virales, fragments de muscles de Ramsès II, fils d'arachnoïdes…

En 1968, j'intégrais cette ruche, devenu alors « Service Commun de Microscopie Electronique de l'Université » et je plaçais une petite table dans un recoin, entre une sécheuse de plans photographiques et une descente de canalisation. Un jour il y dépose les premières photographies de microscopie électronique à balayage qu'il avait été réaliser à Karlsruhe. Il m'apprend à restructurer mes pensées avec ce nouveau abord de morphologie didactique, en 3D dirait-on aujourd'hui.

Il élargit encore ses champs d'applications en participant à la structuration, au sein de la Société Française de Microscopie Electronique, du Cercle Français de Pathologie Ultrastructurale (CFPU). Il crée en 1974 dans le nouvel Hôpital de Brabois, à la demande du Directeur du CHU Monsieur MARQUET, le premier service de pathologie ultrastructurale de France. J'y prenais mes fonctions d'Assistant en 1976.

En 25 ans, avec l'ouverture de nouveaux locaux dans la Faculté de Médecine, ce sont en tout huit microscopes électroniques qui seront mis successivement à la disposition de l'ensemble de la communauté scientifique non seulement Lorraine mais Nationale et Internationale. En 1976 Le professeur GRIGNON organise le congrès national de la Société Française de Microscopie Electronique réunissant à la Faculté de Médecine de Nancy des biologistes mais aussi de nombreux physiciens. En 1990 plus de 650 participants de 32 pays assistent ici même au congrès international des sciences morphologiques. C'était un homme d'ouverture.

En 1973 dans ce foisonnement scientifique il préparait une autre épopée, celles des procréations médicalement assistées. Il avait mis en place à la Maternité Régionale le Laboratoire de Biologie Médicale qui comportait des unités d'hormonologie, de spermiologie d'hématologie et de cyto-histopathologie gynécologique (avec l'aide du Dr Bernard PIERSON, l'un des meilleurs cytologistes français). Ses travaux de recherche se centraient alors sur la cytophysiologie des tubes séminifères du testicule.

Son ami Georges DAVID créait à Paris au Kremlin Bicêtre le premier CECOS (Centre d'Etude et de COnservation du Sperme humain). Les convictions personnelles du professeur GRIGNON, l'ambiance sociale et médicale de l'époque, l'attitude des cliniciens de la Maternité de Nancy ne prédisposaient pas cet établissement à organiser les inséminations artificielles avec sperme de donneur (IAD). La souffrance des couples dont il diagnostiquait la stérilité du mari, les pratiques douteuses de certains médecins jusqu'en Lorraine et les règles bioéthiques qui ont présidé à la création du CECOS de Paris ont cependant décidé le professeur GRIGNON à ouvrir le premier centre provincial de PMA, le CECOS Lorraine. Son épouse a assuré la lecture des caryotypes des premiers donneurs et le Docteur CLEDAT pratiquait les inséminations. Le premier enfant d'IAD naît en 1974. Une antenne du CECOS Lorraine est installée à Metz. Le premier enfant lorrain de FIV naît à la Maternité de Nancy en 1986.

Nous avons pu fêter avec lui, peu de temps avant sa mort, en présence de Georges DAVID le 30 ème anniversaire du centre de PMA à Nancy et signifier par-là que grâce à la détermination du professeur GRIGNON, des lorrains sont aujourd'hui des grands-parents heureux alors qu'il y a trente ans ils étaient des couples stériles. C'était un homme de réflexion et de décision.

Il considérait l'enseignement comme sa première mission, il a été élevé au grade de commandeur dans l'Ordre des Palmes Académiques. Ses cours, très structurés étaient suivis avec admiration par ses étudiants. Ce fut le premier enseignant de ma vie universitaire. Il l'a dès cet instant orientée. Sa vision de la biologie, science de la Vie, étude des rapports structure-fonction des êtres vivants et de ses constituants, était toujours empreinte d'objectivité à l'aide des développements expérimentaux les plus récents. C'était un homme d'enthousiasme et de rigueur.

Elu Doyen de la Faculté de Médecine B, il l'a dirigée de 1977 à 1989. La Faculté de Médecine A était menée par le professeur François STREIFF. J'ai été témoin de la rencontre de ces deux caractères d'exception étant l'élève de l'un et le vice-Doyen de l'autre. Au niveau national il est resté membre élu de la section d'Histologie-Embryologie-Cytogénétique (Commission Consultative puis Commission Nationale des Universités) pratiquement sans discontinuité de 1958 à 1993. Il en devint le président pendant 10 ans à partir de 1983.

Il a orienté les destinées de la recherche à l'Université comme président du Conseil Scientifique de Nancy 1. Je me rappelle son souci d'aider les différentes équipes à structurer les dossiers alors que venait d'apparaître pour la première fois la notion d'axes prioritaires. Cette aide il leur a également proposée dans le cadre de la Fondation pour la recherche, au niveau du « Comité Lorraine » dont il a assumé la présidence du Conseil scientifique de 1980 à 1996 puis la présidence jusqu'à sa mort. Beaucoup parmi vous ont bénéficié de ses conseils et de son aide.

Ses services se sont étendus à la cité, il a été conseiller municipal d'Essey et Membre du Conseil du District de l'agglomération nancéienne puis de la Communauté Urbaine du Grand Nancy pendant 13 ans.

C'était un homme de service.

Nommé professeur Emérite en 1996, il me confia ses responsabilités universitaires et hospitalières. Je mesure l'ampleur d'un tel héritage par les valeurs qu'il y avait placées. Toujours membre de plusieurs Fédérations internationales de morphologie il a continué son travail de codification et entretenu la collaboration entre anatomistes et histologistes de tous les pays. Il publie durant cette période cinq ouvrages d'enseignement. Il avait conservé les fonctions de secrétaire de l'Association Française des Anatomistes et assurait la rédaction en chef de la revue « Morphologie », avec l'aide de sa secrétaire dévouée Madame Christiane Pelletier.

Il a toujours souhaité intégrer son action professionnelle dans la tradition de l'histoire de la Faculté de Médecine, se sentant redevable envers ses propres maîtres aux noms célèbres : PRENANT, ANCEL, BOUIN, COLLIN. Ces discours et conférences, emprunts de nombreuses citations et de traits d'humanisme, y faisaient mention, montrant à ces élèves que la tradition d'excellence de la Biologie nancéienne était exigeante.

Il prend en charge en 1994 les collections du Musée de la Faculté de Médecine. Avec l'encouragement du Doyen Jacques ROLAND, et l'aide de l'Association des Chefs de Service, il restructure une salle d'exposition de prestige, il fait restaurer les portraits des anciens Maîtres qui ornent actuellement les salles de thèse et participe à la décoration du hall d'honneur. Il sauve et répertorie avec l'aide du professeur Jean FLOQUET et du Docteur Jacques VADOT de nombreux documents et appareillages anciens.

Tout visiteur de la Faculté, les familles qui accompagnent les futurs médecins pour la soutenance de leur thèse comprennent aujourd'hui grâce à lui que notre établissement à une histoire glorieuse. Il dirige la partie de l'encyclopédie illustrée de Lorraine consacrée à la Médecine, et participe à de nombreux ouvrages et publications. Depuis 1997, il a dirigé près de 58 thèses et mémoires (de médecine, de pharmacie et de DEA) consacrés à l'Histoire de la santé sous toutes ses dimensions techniques, sociologiques, biographiques, politiques. Onze d'entre elles reçoivent un prix. L'une d'elle est récompensée par l'Académie de Médecine de Paris en 2005. Je lui suis reconnaissant de m'avoir associé à certaines de ces soutenances. Six thèses restent en élaboration.

C'était un homme de tradition et un grand humaniste.

Il était discret sur sa vie de famille. Ses amis et ses proches élèves connaissaient cependant la grande affection et la sollicitude qu'il portait à ses enfants tous les trois devenus médecins (Christine gynécologue, Bruno Maître de Conférences d'Anatomie et Yves qui fut Maître de Conférences d'Anatomie Pathologique). La chaleur et l'émotion du témoignage de ces petits enfants le jour de ces funérailles nous ont montré qu'il était aussi un grand-père admiré et aimé. Le 9 juillet, déjà très affaibli et fatigué par la maladie, il n'a pas pu pas assister à toutes les cérémonies de mariage de sa petite fille Aurélie, ce fut une de ses ultimes épreuves. Il s'est éteint entourés des siens et de leur chaleur affective. A son épouse Monique, sa discrète et fidèle collaboratrice dans toute sa carrière, à ses enfants et ses petits enfants nous voulons dire toute notre sympathie attristée. C'était un homme de cœur.

A tous ses nombreux élèves dont certains sont rassemblés ici, à tout le personnel des Laboratoires de Microscopie Electronique, d'Histologie de la Faculté, de Biologie de la Reproduction et du Développement de la Maternité Régionale et à ceux qui de part la France et le monde ont manifesté leur reconnaissance, à tous ses amis nous pouvons les assurer que la mémoire du Doyen Georges GRIGNON, les valeurs qu'il a magnifiées tout au long de sa vie seront précieusement conservées à la Faculté.

Ses valeurs restent un exemple à donner aux jeunes générations d'enseignants, de chercheurs, et de médecins .

Professeur B. FOLIGUET

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ELOGE FUNEBRE

Je veux seulement dire que c'est à l'ami que je veux m'adresser. Je n'ai aucune qualité particulière pour faire l'éloge funèbre de notre collègue universitaire. D'autres parmi vous sont beaucoup mieux placés pour rappeler ses mérites de la Faculté et de l'Hôpital comme enseignant et comme chercheur. Je voudrais seulement retracer des étapes que nous avons parcourues ensemble, en parallèle souvent, en grande proximité parfois, dans l'amitié toujours.

La première décennie, celle des années qui viennent de suivre la guerre, le début de nos études, les années 50. Dès le début de nos orientations futures, nous nous sommes retrouvés ensemble bien qu'étant son aîné de deux ans, la maladie m'avait fait perdre deux ans, et nous nous retrouvions donc chez deux maîtres prestigieux, lui chez Remy COLLIN et moi chez Paulin de LAVERGNE. Nos laboratoires se faisaient face dans l'ancienne Faculté de médecine située rue Lionnois. On avait déjà des travaux communs : l'histologie des lésions bactériennes notamment pour des maladies nouvelles comme la tularémie, la maladie des griffes du chat. Nous parcourions les étapes de notre carrière.

Les années 60, on aborde la période du cursus vers les carrières professionnelles. Il enseigne, il recherche. Il est déjà très bien admiré et aimé des étudiants. Mais il est aussi passionné par la recherche et le restera toute sa vie. Nous avions ensemble des préoccupations à cette époque qui nous faisaient admirer à la fois sa disponibilité et son esprit curieux. C'est ainsi que le premier, il utilise le microscope électronique en France en 1965. Et nous travaillons avec lui sur les ultra structures de maladies métaboliques d'origine génétique et sur l'hypophyse, en particulier sur l'hypophyse des fœtus et le développement de la fonction endocrinienne.

Les années 70, il devient un responsable à la fois de l'enseignement de l'histologie mais aussi Doyen de notre Faculté en 1977. Il est au Conseil de l'Université, il s'implique à promouvoir la recherche tant fondamentale qu'appliquée et sans cesse à innover. Et notamment, il se lance dans le domaine délicat de l'aide à la procréation médicale assistée. Entre autre, il est là pour créer le CECOS de la Maternité Régionale en 1974, avec le soutien de Georges David de Paris. C'est le premier CECOS en province. Les pédiatres y sont associés et ces avancées sont pour nous, en particulier pour nos collègues de la maternité, le début d'une nouvelle aire d'aide aux femmes, je pense notamment aux mères privées d'enfant. Je pense d'autant plus que parallèlement, j'exerçais moi des fonctions quasi identiques dans le domaine de l'adoption.

La décennie des 80 a toujours été marquée par son immersion dans les activités pédagogiques mais aussi au niveau national, il devient responsable à la fois dans le domaine des sciences morphologiques mais aussi dans le domaine de l'aide à la recherche. Il s'investit pour passer le flambeau aux plus jeunes et soutenir la recherche médicale en Lorraine avec le Pr. HERVEUVAL qui préside le Comité Lorrain ; il en devient le Secrétaire, puis le Président. Puis il entre au Conseil national de la Fondation pour la recherche. Cette période était extrêmement favorable et nous avions à Nancy, un dynamisme dont il était en grande partie responsable, nous avions cinq unités de recherche, INSERM ou CNRS. De notre côté, nous pédiatres, nous étions contents de bénéficier de toutes ces avancées, car on a fait pendant cette période des travaux de recherche particulièrement intéressants ensemble, spécialement en endocrinologie et en métabolisme

Dans les années 90, nous nous approchons de la retraite. De son côté il faut laisser à la Faculté l'empreinte des générations précédentes et donner aux jeunes les moyens de comprendre l'histoire de la médecine dans notre université et dans notre région. Elle est tri-centenaire cette Faculté. C'est la raison pour laquelle il a une idée extrêmement généreuse, celle de créer un musée de l'histoire de la Faculté de médecine. Il lui apporte toute sa vigueur pendant dix ans. Et cela fait l'admiration des jeunes comme des seniors autant en Lorraine que pour nos visiteurs étrangers de France et d'ailleurs. D'autres que moi pourraient vous dire comment il réussit à nous mobiliser tous pour une telle entreprise.

Et enfin la dernière étape, on ne peut pas en parler sans une grande émotion. Le courage qu'il a devant l'adversité de la maladie est le témoignage de ses qualités humaines, remplies de valeurs qui font la grandeur de notre espèce, je veux dire des valeurs humaines. Georges l'a montré toute sa vie par son sérieux dans ses engagements qu'ils soient professionnels, sociaux, patriotiques, en témoignent ici d'ailleurs la présence du drapeau du souvenir français et de son représentant, de sa foi qui a mobilisé aussi en particulier pendant toute cette période.

Ces derniers jours ont été exemplaires, entourés des siens dans une grande chaleur affective de tous. Que son souvenir demeure pour nous mais plus encore pour les jeunes générations de médecins, de futurs médecins hospitaliers, universitaires, chercheurs ; son exemple fut grand et il le restera pendant des générations.

Professeur M. PIERSON

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Compléments (B. LEGRAS)

RECHERCHES

- Recherches sur le complexe hypothalamo-hypophysaire (1950-67).

- Recherches sur la cytophysiologie du tube séminifère et de l'épididyme (1967-96)

RESPONSABILITES NATIONALES

- Président du Collège Médical Français des Histologistes, Embryologistes et Cytologistes (1981-92)

- Président de la sous-section « Histologie-Embryologie-Cytogénétique » du Comité National des Universités (1983-93)

- Secrétaire Général de l'Association des Anatomistes (1984-99)

- Rédacteur en Chef de Morphologie (1998-2004)

- Président du Conseil Scientifique (1980-96) puis Président (1996-2005) du « Comité Lorrain » de la Fondation pour la Recherche Médicale (1980-96)

RESPONSABILITES INTERNATIONALES

- Secrétaire de l'International Federation of Associations of Anatomists (1989-99)

- Secrétaire de International Federation Committee on Anatomical Terminology (1989-2005)

- Président de l'European Federation of Experimental Morphology (1997-2000)

DISTINCTIONS

- Commandeur dans l'ordre des Palmes Académiques

- Membre Correspondant de l'Académie Nationale de Metz (1999-2005)

PARTICIPATION A DES OUVRAGES (autres que scientifiques)

- L'Enseignement de la Médecine en Lorraine. In : La Médecine. Encyclopédie illustrée de la Lorraine, sous la direction de G. Grignon. Ed. Presses Universitaires de Nancy et Editions Serpenoise (Metz), 1993

- Sciences de la Vie et de la Santé. In : Sciences de la Vie. Encyclopédie illustrée de la Lorraine, sous la direction de G. Grignon. Ed. Presses Universitaires de Nancy et Editions Serpenoise (Metz), 2000.

- La Faculté de Médecine et les Hôpitaux à la fin du XIXe siècle (avec J.P. Grilliat). In : Sciences et Techniques en Lorraine à l'époque de l'Ecole de Nancy. Ed. J.F. Clément et F. Le Tacon. M.J.C. Pichon, Nancy, 2001.