Lettre 71 : Editorial

PRINTEMPS 2015

Le patrimoine hospitalier est divers et varié. S’il ne conserve pas de matériel médical, ni infirmier, car celui-ci est remplacé en général et est, soit éliminé, soit vendu par l’intermédiaire des domaines. Ce patrimoine hospitalier doit aujourd’hui évoluer, en sachant que les archives hospitalières concernent un Domaine sensible : celui de la santé des individus.

Ces archives sont administratives et médicales. En matière de conservation des archives médicales. les durées de conservation doivent être de 20 ans à compter de la date du dernier séjour ou de la dernière consultation externe du patient dans l’établissement.

La conservation des dossiers patients se faisait antérieurement au niveau des services pour des raisons pratiques afin de faciliter l’accès au dossier dans le cadre de leur prise en charge.

Les procédures de certification des établissements ont imposé une centralisation des archives avec un seul dossier par patient au sein d’un même établissement.

Aujourd’hui, l’évolution se fait vers une dématérialisation complète des dossiers, associant dossier administratif et dossier médical. Demain, nous serons théoriquement à un « zéro papier », puisque toutes les données seront informatisées.

Toutefois, pour mettre en œuvre ces projets de dématérialisation, les établissements de santé sont confrontés à des investissements initiaux et au renouvellement d’équipements informatiques très conséquents pour prétendre à une conservation durable de leurs informations numériques. Cette informatisation du dossier patient devrait être très utile, à terme, pour aider la Communauté Médicale dans ses travaux de Recherche.

Ce n’est pas le cas aujourd’hui, mais la machine est en marche.

Avec toutes mes amitiés, très bon début de printemps.

Jean-Luc SCHMUTZ

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