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Lettre 87 : Editorial
HIVER 2018-2019
Ce dernier numéro de l'année est consacré à l'histoire de la maison hospitalière Saint-Charles. On peut percevoir dans ce texte toute l'implication des religieuses dans la vie hospitalière à Nancy. Nous avons connu au CHRU jusqu'à tout récemment l'implication des religieuses apostoliques ayant comme mission le soin aux malades. L'histoire des établissements hospitaliers de Nancy est étroitement liée à celle de la congrégation des soeurs de Saint-Charles. En 1804, les Dames Hospitalières furent autorisées à reprendre la vie religieuse et à prendre en charge la Maison départementale de secours. Ces dames oeuvraient déjà dans d'autres établissements dont l'Hôpital Saint-Charles situé en haut de la rue Saint-Jean, ancêtre de l'Hôpital Civil. L'Hôpital Saint-Charles et la congrégation cohabitèrent pratiquement depuis leurs origines dans les mêmes bâtiments.
L'ouverture de l'Hôpital Civil devait mettre fin à la cohabitation Hôpital Saint-Charles et congrégation. Un traité signé en décembre 1841 entre les Hospices et la Communauté précisait les conditions de collaboration des deux parties. Le nombre des soeurs augmenta compte tenu du développement de l'Hôpital pour atteindre le nombre de 64 en 1912 et de 125 en 1950, pour diminuer progressivement au fur et à mesure des années et atteindre le nombre de 16 en 1983. Les soeurs intervenaient dans tous les services d'hospitalisation. Elles avaient sous leurs ordres le personnel secondaire, des infirmiers et des servants. Au sein de chaque établissement ou groupe d'établissements, les soeurs hospitalières étaient regroupées en communauté et avaient à leur tête une supérieure choisie par la supérieure de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles. Aujourd'hui, il n'y a plus aucune communauté de soeurs au CHRU de Nancy, elles ont regagné la maison mère rue des Quatre-Eglises.
Je vous invite à lire l'article passionnant rédigé par notre ami Bernard MATHIEU. Je vous souhaite d'excellentes fêtes.
Amitiés.
Jean-Luc SCHMUTZ