Lettre 91 : Editorial

HIVER 2019-2020

Ce dernier numéro de l'année est consacré aux enseignants impliqués dans la formation des élèves infirmières. A ce sujet, comme le retrace fort justement Lucette SCHWEYER, on constate l'évolution du métier d'infirmière au cours des années.
Selon le code de la santé, la profession d'infirmière est définie de la manière suivante : est considérée comme exerçant la profession d'infirmière toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L'infirmière participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d'éducation de la santé et de formation ou d'encadrement. Depuis plus de trente ans, leurs champs de compétences et de pratiques pour faire face aux défis de demain se sont élargis. Le système de santé évolue afin de donner satisfaction aux patients et à leurs proches. La dernière réforme du système de santé de 2016, suivie des décrets de juillet 2018, a permis la création d'infirmière en pratique avancée. Il s'agit d'une infirmière experte, titulaire du master dédié. Les compétences cliniques lui permettent de poser des diagnostics et de réaliser la prescription adaptée au patient. Pour l'instant, les domaines d'interventions ouverts à l'exercice de l'infirmière en pratique avancée sont les pathologies chroniques stabilisées, l'oncologie et l'hémato-oncologie, la maladie rénale chronique, la dialyse et la transplantation et enfin la santé mentale. Ces formations se mettent en place dans un grand nombre d'universités, y compris à Nancy. Les premières inscriptions sont attendues entre mi-février et début avril 2020.
On le voit, le métier d'infirmière évolue considérablement avec une universitarisation de la formation, tout en constatant que les médecins sont moins impliqués dans la formation qu'ils ne l'étaient auparavant, ce que l'on peut regretter.
Très amicalement.

Avec toutes mes amitiés.

Jean-Luc SCHMUTZ