Lettre 95 : Editorial

HIVER 2020

Cher(e)s Ami(e)s,

La rentrée universitaire associée à la fin du confinement nous faisait espérer une reprise de l'activité du conseil d'administration élu lors de notre dernière assemblée générale. La déclaration officielle du changement d'intitulé de notre association nous est en effet seulement parvenue mi-octobre, après avoir été retardée par un dysfonctionnement informatique ? Notre président avait donc programmé une réunion de ce conseil pour la mi-novembre. La reprise de la pandémie virale en a décidé autrement... Or certaines affectations sont indispensables pour que nous puissions apporter les modifications au fonctionnement normal de notre musée, notamment la responsabilité des finances avec la délégation de la signature aux chèques postaux (sui-- les comptes bancaires). C'est en partie la raison pour laquelle l'appel annuel des cotisations ne s'est pas effectué, ce qui, rassurez-vous, ne saurait durer indéfiniment.

Il était normal que cette pandémie actuelle rappelle aux plus anciens d'entre nous l'épidémie de poliomyélite qui affecta la Lorraine au cours de l'année 1957. Elle entraîna une véritable panique. La survenue d'une telle éventualité paraissait devenue impossible à l'ère de l'antibiothérapie débutante. Cette épidémie conduisit à une mobilisation hospitalière avec un appel aux volontaires, notamment aux jeunes étudiants en médecine dont certains ne furent pas épargnés. Ce fut le cas du Docteur Marie-Thérèse Wauthier. Jacques Vadot a choisi de rappeler cette période dont certains Lorrains gardent sûrement le souvenir, voire les séquelles. La vaccination a fait pratiquement disparaître cette affection virale. Espérons qu'il en sera de même pour le COVID 19, ce qu'il est encore prématuré d'envisager.

Bien qu'éloignés des collections, nous essayons cependant de répondre aux demandes qui nous sont faites. Nous mesurons ainsi l'importance des données informatiques qui ont été accumulées depuis une vingtaine d'années grâce à l'enregistrement de nos richesses. Cependant nous avons hâte de pouvoir retrouver les locaux de la faculté pour reprendre le travail en cours, en particulier sur les apports des facultés d'odontologie et de pharmacie qui viennent de nous rejoindre. Souhaitons-nous une accalmie sanitaire pour la nouvelle année qui approche.

Bien cordialement à toutes et à tous.

Jean FLOQUET