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Lettre 85 : Editorial

 

ETE 2018

Ce numéro de la lettre est consacré aux sépultures de la chapelle de l'Hôpital Saint-Julien. Cet établissement a connu une activité médicale importante puisqu'après la guerre de 1939-1945, l'hospice Saint-Julien compte 720 places dont 454 pour l'hospice proprement dit, 178 pour la pension Saint-Julien, 16 pour la maison Louise-Elisabeth et enfin 72 pour la fondation Thomas-Becquet. A partir de 1948, diverses activités hospitalières intégreront ce site avec en premier lieu une consultation de rhumatologie ultérieurement complétée par un service d'hospitalisation, ainsi qu'en annexe des lits d'ORL et de chirurgie A. Intégreront également ce site les services de médecine C et D, ainsi que la neurologie en 1964 et la neurochirurgie en 1967.

Aujourd'hui, cet hôpital s'est vidé de toute son activité de court séjour. La rhumatologie, la médecine C et la médecine D intégreront en 1973-1974 l'hôpital de Brabois alors que la neurologie, la neurochirurgie et la neuroradiologie seront transférées en janvier et février 1999 à l'Hôpital Central. Il reste une activité de long séjour, ainsi qu'un service de soins de suite et de réadaptation, et une unité de soins palliatifs.

En fait, les hôpitaux de ville sont appelés à voir leurs activités soit se modifier soit s'arrêter comme on l'a constaté récemment pour les hôpitaux Villemin-Maringer-Fournier. L'activité ne peut plus aujourd'hui être éclatée sur plusieurs sites. La prise en charge des patients a évolué, les séjours sont beaucoup plus courts et l'on développe beaucoup l'hospitalisation de jour (HDJ) en regroupant les disciplines autour de plateaux techniques performants (blocs opératoires, radiologie, médecine nucléaire, etc.). A terme à Nancy, les activités de court séjour et notamment celles de l'Hôpital Central et de la Maternité Régionale A. Pinard devraient être regroupées sur le site de Brabois, ce regroupement étant gage d'efficience, de qualité et de sécurité dans la prise en charge des patients.

Amitiés.

Jean-Luc SCHMUTZ

"Le professeur Gilbert Percebois, l'un des créateurs de notre musée, est décédé le 14 avril. Dans ces circonstances douloureuses, nous présentons nos condoléances attristées à Madame Percebois et à sa famille. Les publications et l'activité du professeur Percebois dans le domaine de l'histoire de la médecine seront présentées dans une de nos prochaines lettres".